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jeudi 8 novembre 2012

Arni Thorarinsson - Le dresseur d'insectes - 2008

* Comment j'ai découvert ce livre et pourquoi j'ai eu envie de le lire :
J'ai découvert la littérature islandaise il y a quelques mois avec l'excellent Hypothermie d'Arnaldur Indridason. J'avais trouvé ce livre tout aussi trépidant que les polars suédois dont je me régale habituellement. Cet été, lors des mes vacances en Islande, j'ai pu constater à quel point ce pays fourmille d'écrivains talentueux, malheureusement pas tous traduits en français. Alors que nous parlions polars nordiques avec une collègue en salle des profs, on s'est aperçu que nous avions l'une et l'autre plein de livres à se prêter ! C'est ainsi que je suis entrée en possession de tout plein de polars islandais !

* L'histoire :
A Akureyri, ville du Nord de l'Islande (que vous pouvez découvrir dans mon blog de voyage), a lieu tous les ans la fête des commerçants, vaste beuverie générale qui attire des jeunes de toute l'île. C'est dans ce contexte que débarque une équipe de tournage américaine, en repérage dans une vieille maison réputée hantée pour un film. Le journaliste Einar, protagoniste du roman, est chargé de couvrir ces évènements. Sans surprise, la fête a dégénéré et nombreux sont les jeunes à avoir subi comas éthyliques, agressions et même viols. Encore plus sordide, le cadavre d'une jeune femme est retrouvé assassiné dans la baignoire de la maison abandonnée "hantée". Einar, en bon limier, va tenter d'en savoir plus, grâce notamment à ses liens avec le commissaire Olafur. Son intérêt pour l'enquête va s'accroître lorsqu'une femme se faisant passer pour une médium entre en contact avec lui pour lui fournir des informations sur le meurtre. Cette femme, Victoria, alcoolique et sans domicile fixe, est-elle de bonne foi ? Einar décide tout de même de suivre la piste. Quand Victoria est à son tour retrouvée assassinée dans un centre de désintoxication, l'enquête va prendre une tournure majeure.

* Mon avis :
Quel dommage, ce livre avait l'air si bien ! Je me faisais une joie à l'idée de "retourner" en Islande grâce à cette lecture. J'ai été très déçue et je me dis que j'aurai mieux fait de lire une valeur sûre, à savoir l'un des nombreux Indridason que m'a prêté ma collègue. L'histoire est longue à démarrer. Il faut attendre plus de 100 pages pour voir - enfin - apparaître le cadavre. Et ce n'est pas pour autant que le rythme va s’accélérer, non ! Tout est lent, beaucoup de passages ennuyeux et inutiles. On se croirait devant un épisode de Derrick tant il ne se passe pas grand chose. Tout tourne autour d'Einar et je dois dire que mettre un journaliste en personnage principal n'a pas été un choix très judicieux puisqu'il n'est pas autant impliqué dans l'enquête que ce que l'auteur voudrait nous faire croire. Pour preuve : le dénouement final arrive comme un cheveu sur la soupe. En bonus, sachez que le titre du livre ne renvoie à rien d'explicite dans le livre ! Aucun rapport ! Comme quoi, tous les polars nordiques ne sont pas forcément bons...

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