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lundi 25 juin 2012

Delphine de Vigan - Rien ne s'oppose à la nuit - 2011

* Comment j'ai découvert ce livre et pourquoi j'ai eu envie de le lire... 
Ce livre m'a été prêté par une amie il y a de cela plusieurs mois. Il m'a fallu plusieurs semaines pour me plonger dedans. La quatrième de couv', peu explicite, ne me poussait pas trop vers lui même si dès le début j'ai été intriguée par le titre du livre. Était-ce bien une référence à Alain Bashung que j'aime tant ?! C'est un article de l'excellent mensuel Ça m'intéresse sur les secrets de famille qui m'a finalement conduite vers Rien ne s'oppose à la nuit.
* L'histoire :
Delphine de Vigan nous livre ici l'histoire de sa mère, Lucile, décédée en 2008. Il s'agit d'un lourd témoignage sur la vie d'une femme, depuis son enfance dans le Paris des années 50 au sein d'une fratrie de 9 enfants, jusqu'à ses derniers jours. C'est l'histoire de toute une famille qui transparaît à travers celle de Lucile. Une famille attachante que l'on découvre avec ses joies et ses drames. Peu à peu, on discerne la personnalité de Lucile : enfant renfermée, puis adolescente emprunte de liberté. Sa vie d'adulte la plongera dans un tourbillon dévastateur dans lequel elle entraînera ses deux filles, témoins impuissantes de cette maladie mentale qui la dévaste.
* Mon avis :
Il m'est difficile de résumer cette histoire tant elle m'a touchée pour ne pas dire bouleversée. J'ai l'impression de la simplifier et de ne pas rendre avec justesse l'âme de ce bouquin, ce que Delphine de Vigan a voulu écrire. Il ne s'agit pas d'une banale histoire familiale, il s'agit d'un véritable travail de deuil et de compréhension d'un parcours personnel difficile. J'ai été envahie par cette histoire si sensible et si tragique. Il y a peu de livres qui m'ont émue jusqu'aux larmes, celui-là en fait partie.

1 commentaire:

  1. Décidément, j'ai bien fait de venir faire un tour sur ton blog, je trouve plein d'idées de lecture ! Comme on m'avait également conseillé cet ouvrage en me disant substantiellement ce que tu dis dans ta chronique, il ne me reste plus qu'à aller en librairie...

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