* Comment j'ai découvert ce livre et pourquoi j'ai eu envie de le lire :
Ce livre m'a été prêté par un ami avec qui nous marchons souvent. Je vous laisse deviner pourquoi j'ai eu envie de le lire !
* L'histoire :
Aux États-Unis a lieu tous les ans la Longue Marche, épreuve sportive qui passionne les foules et à laquelle tous les jeunes veulent participer. Pourtant les règles sont totalement démentes. Sur les cent concurrents au départ, un seul atteindra l'arrivée. Tous marchent jusqu'à l'épuisement. Lorsqu'ils s'arrêtent ou ralentissent la cadence ils reçoivent un avertissement. Au troisième avertissement, une balle dans la tête. Nous suivons le jeune Garaty sur des centaines de kilomètres. Sur la route, il va se lier d'amitié avec d'autres marcheurs tout juste sortis de l'adolescence comme lui. On découvre leurs motivations, leur état d'esprit au fur et à mesure que le groupe se fait décimer. La faim, la soif, la chaleur, l'épuisement physique sont omniprésents et les difficultés de chaque sportif sont bien sûr renforcées par la terreur de se faire tuer par l'un des soldats qui longent le sinistre convoi de marcheurs. Surtout, les jeunes doivent faire face aux milliers de spectateurs qui sont postés tout le long du trajet. Tous veulent assister à la mort d'un marcheur et leurs encouragements mêlés de fascination morbide exerce une pression terrible sur les jeunes garçons.
* Mon avis :
Quel suspens !! J'avais du mal à décrocher du livre tant j'étais prise dans la Longue Marche ! Heureusement que je l'ai lu pendant les 7 heures de train qui m'ont emmenée vers Toulouse ! Tout comme la foule au bord des routes on est complètement fascinés par cette épreuve physique qui dépasse l'entendement. Dès les premiers kilomètres, j'étais curieuse de savoir qui allait mourir et au fur et à mesure des chapitres, lorsqu'on en sait plus sur les personnages, on se surprend à tressaillir avec eux à chaque avertissement. J'ai été touchée par les personnages et leurs différents parcours qui les ont poussé à concourir sans oublier la détresse des familles et petites amies. Quand les marcheurs croisent leurs mères sur le bord de la route, on ressent la terreur de ces dernières. J'ai été très impatiente à l'idée de voir qui allait gagner la course et j'ai ressenti la même interrogation que l'on retrouve en quatrième de couverture : "Les participants continuent de courir en piétinant des corps morts, continuent de respirer malgré l'odeur des cadavres, continuent de vouloir gagner en dépit de tout. Mais pour quelle victoire ?"
Je n'avais lu de Stephen King que La Ligne Verte et après Marche ou Crève, je pense que je vais me tourner plus souvent vers ce célébrissime auteur !