* Comment j'ai découvert ce livre et pourquoi j'ai eu envie de le lire :
Toujours dans ma démarche de découverte ou redécouverte des auteurs classiques, j'ai une fois de plus profité des livres offerts par les éditeurs à mes collègues de français. Ne voulant pas passer tout l'été sur les 1500 pages répartis en cinq tomes qui composent Les Misérables, j'ai opté pour la version abrégée, qui se lit en quelques jours.
* L'histoire :
On peut difficilement trouver une histoire plus célèbre que celle de Jean Valjean, ancien bagnard, qui refait sa vie du côté des justes. Il rencontre Fantine, une jeune femme mourante qui vit dans une misère inimaginable. Elle lui apprend qu'elle a une petite fille Cosette, qui vit chez un couple d'aubergistes qu'elle ne peut plus payer, les Thénardier. A la mort de Fantine, Jean Valjean va retrouver Cosette et lui offrir une vie digne mais il est traqué par l'inspecteur Javert qui veut faire payer ses crimes à l'ancien forçat échappé du bagne. Jean Valjean et Cosette vont donc devoir changer régulièrement d'identité et vivre cachés. Malgré cela, Cosette va vivre ses premiers émois avec le jeune Marius. Tout cet univers va être bouleversé par la révolution de 1830 à laquelle vont prendre part les personnages du roman. La version abrégée n'a heureusement pas omis la célèbre scène des barricades où le jeune Gavroche va acquérir son statut de symbole.
* Mon avis :
Les Misérables, ce sont Fantine, Cosette, les Thénardier, Gavroche, Jean Valjean dans sa jeunesse... Tous ceux qui vivent dans un dénuement complet. Le XIXe siècle est terrible pour cela et on s'aperçoit bien que si la Révolution de 1789 a aboli les privilèges, l'ordre social arrive toujours à se recréer une hiérarchie. Victor Hugo dénonce la misère et rend hommage et ces pauvres gens qui survivent plus qu'ils ne vivent. Si je connaissais les grandes lignes de l'histoire, notamment le début du roman et la scène des barricades, je ne savais pas du tout ce qui arrivait à Cosette et à Jean Valjeau à partir du moment où il la prend sous son aile et je suis ravie d'avoir comblé cette faille de ma culture littéraire. Je recommande vivement la lecture de cette version. Si les longues descriptions ont été éclaircies, la plume de Victor Hugo n'a pas été dénaturée. Prenons pour exemple les effets d'accumulation ou la métaphore de Cosette prise dans une toile d'araignée :
"Cosette montait, descendait, lavait, brossait, frottait, balayait, courait, trimait, haletait, remuait des choses lourdes, et, toute chétive, faisait les grosses besogne. Nulle pitié ! une maîtresse farouche, un maître venimeux. La gargote Thénardier était comme une toile où Cosette était prise et tremblait."
Comme pour toutes les éditions scolaires, j'ai apprécié le petit carnet de fin qui propose une étude de l'oeuvre à travers des questionnaires et des dossiers complémentaires sur l'époque et les thèmes abordés. De quoi, une fois encore, parfaire ma culture ! Les Misérables ont été une lecture à la fois plaisante et instructive !
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