* L'histoire :
Pour une fois, notre bon vieux commissaire Erlendur est en vacances. C'est sa collègue Elinborg, personnage secondaire des autres livres d'Indridason, qui est chargée de l'enquête qui vise à élucider le meurtre sanglant d'un homme retrouvé par le propriétaire de son appartement. Dans les poches du cadavre, se trouve du Rohypnol, la drogue du violeur...
* Mon avis :
Moins marquant et moins trépidant que les autres Indridason, La rivière noire reste un bon polar. On apprécie la plongée dans le quotidien d'Elinborg, personnage aussi sympathique et humain qu'Erlendur est bourru et en marge de la société. Son quotidien de mère d'adolescents passionnée de cuisine m'a plu pour son côté "banal" (j'aime les histoires du quotidien). Erlendur m'a tout de même un peu manquée et j'ai aimé les indices subtils glissés par Indridason sur les congés de son personnage fétiche. J'ai hâte de lire Étranges rivages qui relatent le voyage d'Erlendur sur les terres de son enfance !
Quant à l'histoire de La rivière noire, elle fait frémir car elle met en exergue les pires cruautés dont l'être humain peut se révéler capable, ici le viol. Les interrogatoires des victimes de viol sont particulièrement douloureux pour le lecteur. Mon principal reproche au sujet de l'histoire est que l'auteur n'a pas assez plongé dans le passé de la victime. On ne le découvre véritablement qu'à quelques chapitres de la fin, ce qui n'est pas dans les habitudes d'Indridason qui distille habituellement le passé de ses personnages tout au long de ses romans. J'ai donc été un peu frustrée mais pas déçue pour autant !
Quant à l'histoire de La rivière noire, elle fait frémir car elle met en exergue les pires cruautés dont l'être humain peut se révéler capable, ici le viol. Les interrogatoires des victimes de viol sont particulièrement douloureux pour le lecteur. Mon principal reproche au sujet de l'histoire est que l'auteur n'a pas assez plongé dans le passé de la victime. On ne le découvre véritablement qu'à quelques chapitres de la fin, ce qui n'est pas dans les habitudes d'Indridason qui distille habituellement le passé de ses personnages tout au long de ses romans. J'ai donc été un peu frustrée mais pas déçue pour autant !
C'est vrai que les récits où il est question de viol sont toujours assez durs à encaisser. Je suis pourtant assez immunisée contre toutes les horreurs que l'on peut croiser dans les romans policiers, mais ça :/ Dans le genre, La promesse des ténèbres de Chattam propose quelques scènes à peine soutenables.
RépondreSupprimerPour en revenir à Indridason, je n'ai pas encore eu le temps de découvrir ses écrits. Vaut-il mieux les lire dans l'ordre ou peut-on piocher à sa guise le titre dont le résumé nous parait le plus attirant?
Bonjour Méloë !
SupprimerMerci pour ta référence : je n'ai jamais lu Chattam bien que j'en au beaucoup entendu parler.
J'ai découvert Indridason un peu par hasard avec Hypothermie. Depuis je les lis dans l'ordre car la vie personnelle d'Erlendur est présente et je me suis prise d'affection pour ce personnage mais il n'est pas indispensable de les lire dans l'ordre (contrairement à du Läckberg par exemple). Les éléments concernant la vie du commissaire ne sont pas du tout prenant par rapport à l'intrigue. Mes préférés pour l'instant sont La Voix et La Femme en vert. N'hésite pas à me donner ton avis si jamais tu te mets à Indridason !
Sans avoir lu ce livre mais juste ton avis, j'ai l'impression que tous les lives d'Arnaldur comportent au moins un viol (en tout cas c'est le cas dans les trois que j'ai lu !). C'est dommage !
RépondreSupprimerNon non ce n'est pas le cas. Je ne me souviens pas du viol dans Hypothermie.
SupprimerOui c'est vrai maintenant que tu le dis ... autant pour moi ! Mais c'est quand même récurrent.
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