* Présentation de l'éditeur :
Layla Beck, une jeune citadine fortunée, fille d'un puissant sénateur du
Delaware, refuse d'épouser le riche parti que son père a choisi pour
elle et se voit contrainte d'accepter un emploi de rédactrice au sein
d'une agence gouvernementale. Elle n'a jamais travaillé de sa vie, mais
en ces temps de grande dépression, nécessité fait loi. Sa mission : se
rendre dans la petite ville de Macedonia, interroger ses habitants hauts
en couleur, et rédiger l'histoire de cette ville sur le point de
célébrer le cent-cinquantenaire de sa fondation. Elle prend pension chez
les Romeyn, des excentriques désargentés, autrefois propriétaires d'une
grande fabrique de chaussettes et autres articles de bonneterie – Les
Inusables Américaines – qui a été ravagée par un incendie plusieurs
années auparavant. Ce drame, qui a coûté la vie au grand amour de Jottie
Romeyn, reste gravé dans les mémoires et suscite encore bien des
questions. Ce même été, Willa Romeyn, douze ans, grande admiratrice de
Sherlock Holmes, décide de tourner le dos à l'enfance et d'utiliser ses
dons de déduction pour percer les mystères qui semblent entourer sa
famille. De question en réponse, de soupçon en révélation, Layla et
Willa vont bouleverser le cours des choses, changer profondément et à
jamais l'existence de tous les membres de leur petite communauté, et
mettre au jour vérités enfouies et blessures mal cicatrisées.
* Mon avis :
En deux mots : DÉCEPTION et ENNUI.
- Déception :
J'avais beaucoup aimé le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, lu seulement quelques semaines avant d'ouvrir ce blog il y a cinq ans. C'était un roman facile d'accès, intéressant, sans chichi. Lorsque j'ai repéré le nouvel ouvrage de l'auteur, je me suis dit qu'il pouvait tout à fait correspondre à je recherchais en cette fin août, à savoir un livre de vacances, vite lu. Sauf que j'ai mis un mois et demi pour le lire. Non pas parce qu'il est compliqué, pas du tout ! J'ai mis un mois et demi à le lire car il a généré chez moi un profond...
- Ennui :
C'est simple, il ne se passe rien. Nada. Les héroïnes souffrent de la chaleur pendant 622 pages et c'est finalement la seule chose que j'ai ressenti, comme l'impression d'être moi-même sous une chape plomb pendant un temps qui s'étire en longueur. Ne cherchez pas des mystères inextricables comme on pourrait le penser à la lecture de la quatrième de couverture. On comprend très vite l'origine du fameux drame. Les personnages sont sans intérêt, au pire irritants, surtout quand c'est l'héroïne de douze ans, Willa, qui raconte. En effet, on alterne entre un récit provenant d'un narrateur extérieur à l'histoire et un récit écrit à la première personne du singulier. Parfois, il s'agit de raconter la même scène. Pour ne rien apporter à l'histoire. C'est déstabilisant et tout sauf fluide.
J'ai clairement eu le sentiment de perdre mon temps avec ce livre que je regrette d'avoir acheté !
Bah zut, j'avais beaucoup aimé les épluchures de patates...bon ben je continue ma recherche d'un truc à lire...
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