Livre lu en version numérique à Puerto Natales, Chili, mars 2014
* Présentation de l'éditeur :
Andrea n'en revient pas : même avec ses fringues dépareillées, elle l'a
décroché, ce job de rêve. La jeune femme de vingt-trois ans va enfin
intégrer la rédaction de Runway, prestigieux magazine de mode
new-yorkais ! Et devenir l'assistante personnelle de la rédactrice en
chef, la papesse du bon goût, la dénommée Miranda Priestly. Une chance
inouïe pour Andrea : des milliers d'autres filles se damneraient pour
être à sa place ! Mais derrière les strass et les paillettes de cette
usine à rêves se cache un enfer peuplé de talons aiguilles et de langues
de vipère. Leurs raisons de vivre ? Répondre à TOUTES les angoisses
existentielles de la déesse Miranda. Justement, cette dernière vient de
trouver une nouvelle victime de la mode : " An-dre-ââ "...
* Mon avis :
J'ai longtemps hésité avant de sortir ce livre de la bibliothèque de la petite pension où nous logions alors. J'avais déjà sur le feu Au nom de la rose d'Umberto Eco et La Terre de Zola et ce n'était vraiment pas raisonnable de commencer un troisième livre. Je me suis décidée, arguant du fait que nous nous reposions ces jours-ci et que j'avais donc le temps de le lire en moins de deux jours (ce qui fut chose faite). Et puis, au milieu de ces deux livres denses, un peu de futilité était bienvenu. Je gardais un souvenir confus du film mais je me souvenais l'avoir apprécié. Je pensais donc trouver une histoire simple et rigolote, teintée de glamour. Divertissante en somme. Si les tenues et sacs à mains à plusieurs milliers de dollars sont bien présents comme je l'avais espéré, l'histoire est terriblement creuse. Les chapitres sont des successions de tâches toutes plus ubuesques les unes que les autres que la pauvre Andrea doit s'acquitter pour satisfaire sa patronne tyrannique. On sourit un peu au début mais très vite on se lasse. J'en suis même venue à détester Andrea alors que la lectrice est supposée la plaindre. Je la trouvais tellement fade et mièvre ! C'est dommage car cette histoire aurait pu être drôlement mieux conduite par l'auteur !
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