Le tome 1 : La chute des géants
Le tome 2 : L'hiver du monde
* L'histoire :
1961. Les Allemands de l'Est ferment l'accès à
Berlin-Ouest. La tension entre les États-Unis et l'Union soviétique
s'exacerbe pour atteindre un point culminant l'année suivante avec la
crise des missiles de Cuba. Le monde scindé en deux blocs se livre une
guerre froide qui risque de devenir une guerre nucléaire. Confrontées à
toutes les tragédies de la fin du XXe siècle, plusieurs familles, russe,
allemande, américaine et anglaise, sont emportées dans le tumulte de
ces immenses troubles sociaux, politiques et économiques. George Jakes
dans le bus des Freedom Riders, Jasper Murray dans la jungle
vietnamienne, Tania Dvorkine en Sibérie, Dave Williams et Walli Franck,
rockers à Berlin ou San Francisco, vont se battre, trouver le chemin de
l'amour et participer chacun à leur façon à la formidable révolution en
marche.
* Mon avis :
J'avais été prévenue, ce troisième tome avait été moins apprécié par mon entourage que les deux précédents. En effet, j'ai moi aussi été déçue. J'avais dévoré La chute des géants et beaucoup apprécié L'hiver du monde. Là, la lecture a été parfois pénible. Heureusement que j'avais un peu de temps libre devant moi avec la fin des vacances d'été et le début du congé maternité car sinon il m'aurait fallu encore de longues semaines pour en venir à bout.
Alors qu'est-ce qui m'a déplu ?
La lourdeur de l'écriture tout d'abord. J'ai hésité à employer le mot "lenteur" mais ce mot n'aurait pas été totalement approprié tant certaines périodes sont longuement détaillées, d'autres bâclées en quelques pages et certaines totalement éludées. Il est essentiellement question de géopolitique dans ce troisième tome, le roman couvrant toute la période de la Guerre froide. C'est un thème complexe effectivement mais qui peut être traité de façon trépidante et romanesque. Pour preuve, les romans de Guenassia par exemple... Là, on assiste en spectateur à de longues réunions et autres manœuvres politiques. La majeure partie du roman détaille la politique américaine des présidents successifs et cela m'a grandement ennuyée. Il y avait tant de choses à dire sur l'URSS et l'Allemagne de l'Est ! Les chapitres concernant ce dernier pays sont trop rares et trop courts. L'Angleterre est à peine évoquée alors qu'elle connaît aussi une profonde mutation tout au long de la deuxième moitié du XXe siècle. Bref, les choix de l'auteur n'ont pas été judicieux à mes yeux. Les personnages ne sont pas aussi charismatiques que leurs ancêtres. Les histoires d'amour, pétillantes dans les précédents romans, sont elles-aussi traitées à la va-vite. Le côté saga n'est pas vraiment présent, alors que c'est souvent ce qui fait la force des romans de Ken Follett. Je suis contente d'avoir lu les trois tomes mais si je devais recommencer, je m'arrêterai finalement au premier.
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