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jeudi 9 décembre 2010

Irvin Yalom - Et Nietzsche a pleuré - 2007

* Comment j'ai découvert ce livre...
Juin 2010, pique-nique de la promo IUFM au Parc de Sceaux. Ludivine me tend le livre et me dit "il faut que tu lises ça.". Août 2010, je récupère le livre, fin septembre je m'y attelle...

* Pourquoi j'ai eu envie de le lire :J'ai fait confiance à Lulu. Après Le Club des Incorrigibles Optimistes de Guenassia que j'avais adoré, je savais qu'un autre de ses conseils littéraires me plairait.

* L'histoire :
Vienne, 1882. Ou la rencontre imaginée entre le grand philosophe et le médecin juif.
Dans sa postface, Yalom reprend cette phrase de Gide : "Le roman est de l'histoire qui aurait pu être". Et ces quelques mots ont conduit le psychiatre américain à écrire cette histoire qui nous fait découvrir les échanges entre ces deux hommes.
Nietzsche est malade, migraineux. Mais c'est un mal bien plus profond qui le ronge, un mal de l'âme. Et c'est grâce à un stratagème savamment agencé que le Dr Breuer va être amené à le soigner. Cherchant à trouver les causes de son mal-être, il va entamer une série de rencontres avec le philosophe. Nietzsche ne sait rien de la supercherie et pense que Breuer est là pour ses migraines. Le philosophe aurait en effet refusé toute analyse... Au fil des rencontres, Breuer va se livrer. Il cherche à pousser Nietzsche à parler, à se raconter. Mais le médecin va peu à peu se transformer en patient et c'est une grande analyse psychologique qui se noue au fil des pages.


* Mon avis :J'ai mis du temps à lire ce livre, près de trois mois. Pourtant il m'a beaucoup plu. Il a généré chez moi une certaine curiosité vis à vis des débuts de la psychanalyse. La présence de Freud dans l'entourage de Breuer est d'ailleurs très intéressante car on devine déjà les motivations qui animent ce jeune médecin. Si j'ai traîné, c'est parce qu'après un été intense en lectures, il a fallu se replonger dans le quotidien. Et j'ai beaucoup, beaucoup moins lu le soir. C'est dommage tout de même ! Car ce livre est prenant, l'évolution psychologique des personnages est trépidante et on a hâte de voir comment ils vont résoudre les questions qui les taraudent. J'ai aussi beaucoup aimé la description sous-jacente de la société bourgeoise de la fin du XIXème siècle, période qui me fascine !Irvin Yalom, Et Nietzsche a pleuré, 2007 (1992 pour l'édition originale), 505 p. en version Poche.

3 commentaires:

  1. C'est rigolo, en ce moment avec mes Term on étudie le Visiteur d'Eric Emmanuel Schmitt et c'est à peu près le même topo avec Freud en personnage principal, qui rencontre Dieu ou quelqu'un qu'il croît être Dieu et avec qui une discussion s'engage sur la religion, la philosophie, la métaphysique, tout cela sous fond d'exaction nazies...

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  2. Je suis ravie qu'il t'aie plus...tu as bien résumé l'ambiance... et effectivement il donne envie d'en savoir plus sur les débuts de la psychanalyse voire sur la psychanalyse tout court....à bientôt pour d'autres escapades!!!

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  3. Intéressant, un livre qui ne me tentait pas plus que ça jusqu'à ce que je lise ton avis ! ^^

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