Classement par auteur

jeudi 31 décembre 2015

Chrystine Brouillet - Soins intensifs - 2010

Livre lu en juin 2014 pendant le trek du canyon del Colca - Pérou

* L'histoire :
Le fils de Denise Poissant, Kevin, est toujours malade. Elle l’a conduit dans presque tous les hôpitaux de Québec, mais aucun médecin n’arrive à trouver de quoi souffre cet enfant de deux ans. Denise est une mère dévouée qui n’hésite pas à demeurer des nuits entières au chevet de Kevin et qui passe tous ses loisirs à lire des ouvrages médicaux. Le personnel de l’hôpital a-t-il raison de se poser des questions ? Qu’est-ce qui pousse Maud Graham à intervenir, elle qui vit en ce moment un si bel épisode de sa vie ?

* Mon avis :
Tiens, un polar québécois ! Cela change des auteurs français car le style et l'approche sont ici différents. Outre les délicieuses expressions québécoises, notamment les jurons, on retrouve en trame le quotidien de "nos cousins" en hiver. J'ai apprécié ce dépaysement ! Surtout, le thème de l'intrigue est original et renvoie aux notions d'amour destructeur et de maladies mentales. C'est un polar intéressant, original, que je conseille à ceux qui aiment le genre et qui veulent changer d'air !

mardi 22 décembre 2015

Anne Berest - La fille de son père - 2010

Livre lu à Arequipa, Pérou - mai 2014

* L'histoire :
Trois sœurs que la vie a éloignées se retrouvent chez leur père à l'occasion d'un dîner d'anniversaire.
Dans la maison d'enfance, les souvenirs affleurent. Les gestes deviennent nerveux, les langues fourchent et les rancoeurs s'invitent autour de la table. Au dessert, un secret de famille est révélé. Une bombe à retardement qui va, sourdement, modifier le quotidien de chacune des filles.

 * Mon avis :
Après une longue journée et une longue nuit dans un bus entrecoupées de longues heures d'attente nous étions épuisés. Arrivés dans la magnifique ville d'Arequipa, nous nous sommes accordés une journée de repos dans une petite pension où nous allions rester quelques jours. J'en ai profité pour lire en quelques heures ce petit livre de 145 pages. C'est une histoire touchante mais qui aurait gagné à être un peu plus développée. Sans forcément en faire un trop long roman, je pense que l'auteure aurait pu s'attarder un peu plus sur ses personnages.

Arnaldur Indridason - L'homme du lac - 2008

* L'histoire :
A la suite des tremblements de terre d'Islande en juin 2000, le lac de Kleifarvatn se vide peu à peu. Une géologue chargée de mesurer le niveau de l'eau découvre sur le fond asséché un squelette lesté par un émetteur radio portant des inscriptions en caractères cyrilliques à demi effacés. Erlendur et son équipe se voient chargés de l'enquête.
Il dormait au fond d'un lac depuis soixante ans. Il aura fallu un tremblement de terre pour que l'eau se retire et dévoile son squelette, lesté par un émetteur radio recouvert d'inscriptions en caractères cyrilliques à demi effacés. Qui est donc l'homme du lac ? L'enquête révèlera au commissaire Erlendur le destin tragique d'étudiants islandais confrontés aux rouages implacables de la Stasi.

* Mon avis :
J'avais très envie de retrouver ce cher Erlendur que j'affectionne tant. Si cet opus est moins prenant que La femme en vert ou La voix par exemple, il reste un très bon polar, s'intégrant parfaitement dans la lignée des enquêtes du taciturne commissaire.
Du côté de l'intrigue, nous retrouvons le schéma habituel emprunté par Indridason, à savoir un meurtre qui trouve ses origines dans un passé plus ou moins lointain. Les moments de récits se déroulant dans le passé alternent donc avec l'avancée de l'enquête, permettant souvent au lecteur d'avoir un temps d'avance sur la police. Ici, c'est le destin de jeunes étudiants islandais partis étudier en Allemagne de l'Est dans les années 1950 qui est relaté. Ils sont pétris d'idées socialistes et rêvent d'un monde meilleur, plus juste, plus égalitaire. Ils découvriront une idéologie terrible, faite de surveillances allant aux limites de l'entendement. Leur histoire, c'est celle de la désillusion, celle d'idéaux brisés par une réalité implacable, brisés par une machine sans pitié : la Stasi.
En parallèle, nous en apprenons toujours un peu plus sur Erlendur, son passé, ses déchirures personnelles, ainsi que le quotidien de son équipe (Elinborg est d'ailleurs très à son avantage dans cette histoire !). 
C'est aussi le premier épisode qui se déroule au début de l'été, à une saison où le soleil ne se couche jamais et tous les menus détails en lien avec le quotidien des Islandais à cette période de l'année sont savoureux. 

Note : Si vous désirez découvrir Indridason (ce que je ne peux que vous conseiller !!), vous trouverez la liste de ses œuvres par ordre chronologique dans l'onglet "classement par auteur". Le premier étant La cité des jarres, que je n'ai pas encore chroniqué.

lundi 21 décembre 2015

Franck Tilliez - Puzzle - 2013

Livre lu entre la frontière bolivienne et péruvienne mai 2014
* L'histoire :
Et si on vous demandait de mourir… dans un jeu ? Ilan et Chloé, deux jeunes gens spécialistes des chasses au trésor ont rêvé des années durant de participer à la partie ultime, d’un jeu mystérieux dont on ne connaît pas les règles, dont on ne connaît pas l’entrée, et dont on ne sait même pas s’il existe. Mais dont on connaît le nom : Paranoïa.
Lorsqu’un an après leur rupture Chloé réapparaît dans la vie d’Illan en lui annonçant qu’elle sait comment jouer, ce dernier a totalement rompu avec l’univers des jeux, et vit isolé dans la maison de ses parents disparus en mer. Officiellement morts, mais Ilan est persuadé qu’ils ont été enlevés à cause de leurs recherches scientifiques. Après avoir refusé l’aventure, Illan cède alors que Chloé lui fait part de la rumeur : le gagnant remporterait 300 000 euros.
Après un premier jeu de pistes dans Paris, les deux amis sont enfin sélectionnés. C’est alors qu’ils découvrent la règle numéro 1 : « Quoiqu’il arrive, rien de ce que vous allez vivre n’est la réalité. Il s’agit d’un jeu. », rapidement suivie, à leur arrivée sur les lieux du jeu - un gigantesque bâtiment isolé en pleine montagne appelé Complexe psychiatrique de Swanessong – de la règle numéro 2 : « L’un d’entre vous va mourir. »
Quand les joueurs découvrent le premier cadavre, quand Illan retrouve dans le jeu des informations liées à la disparition de ses parents, la distinction entre le jeu et la réalité est de plus en plus difficile à faire…
Et Paranoia peut alors réellement commencer…

* Mon avis :
Alors là, on peut dire que ce livre m'a surprise ! Je l'ai lu d'une traite entre la Bolivie et le Pérou et je n'ai pu m'en détacher pendant les longues heures passées à attendre un bus à la gare routière de Puno, au bord du lac Titicaca. Et pour cause : j'ai été totalement conquise par ce jeu terrible et au nom évocateur "Paranoïa". J'adore les énigmes et les jeux de piste et les voir associés à une ambiance angoissante m'a doublement plu car j'ai toujours aimé me faire peur. Quand j'étais gamine, j'adorais les téléfilms et séries pour jeunes dans cet esprit. Comme les joueurs dans le livre, je frémissais à chaque nouvelle avancée dans ce terrifiant hôpital psychiatrique abandonné. D'ailleurs, "frémir" est un euphémisme : j'ai réellement eu peur à certaines passages ! Je reconnais que je suis "bon public" mais il faut dire que Franck Thilliez, que je ne connaissais pas, est doué pour l'angoisse. 
Cette histoire n'est pas sans rappeler le film Shutter Island...

François Garde - Ce qu'il advint du sauvage blanc - 2012

Livre lu à La Paz en Bolivie (mai 2014)

* L'histoire :
Au milieu du XIXe siècle, Narcisse Pelletier, un jeune matelot français, est abandonné sur une plage d'Australie. Dix-sept ans plus tard, un navire anglais le retrouve par hasard : il vit nu, tatoué, sait chasser et pêcher à la manière de la tribu qui l'a recueilli. Il a perdu l'usage de la langue française et oublié son nom. Que s'est-il passé pendant ces dix-sept années ? C'est l'énigme à laquelle se heurte Octave de Vallombrun, l'homme providentiel qui recueille à Sydney celui qu'on surnomme désormais le « sauvage blanc ».

* Mon avis :
Ce livre m'a marquée, d'autant plus qu'ils s'agit d'une histoire vraie. C'est une découverte totalement inattendue au cœur de ce voyage où je lisais les livres des bibliothèques des auberges de jeunesse. J'ai été fascinée par l'histoire de cet homme qui a tout oublié de son passé d'occidental. La façon dont est traité le sujet est particulièrement intéressante : le récit de la vie de Narcisse dans la tribu, sa découverte, son retour en Europe, le questionnement d'Octave... Ce livre s'ancre dans le XIXe siècle colonial, où les Européens se pensaient investis d'une mission civilisatrice de part le monde. De fait, cet homme dérange, intrigue. Il lui faut abandonner sa "sauvagerie" ! 

En complément, je vous propose de lire cette interview de François Garde, parue sur le site de Libération le 2 février 2012 :

Noël. J'aimerais savoir comment vous avez rencontré Narcisse Pelletier ?
François Garde. C'est à Nouméa que j'ai entendu parler de cette histoire, il y a une dizaine d'années. J'avais juste retenu l'essentiel, l'histoire d'un matelot oublié, et qui était devenu complètement étranger à sa culture d'origine. Cette histoire m'avait fasciné. Elle est restée dans un coin de ma tête, et est ressortie sous forme de livre. Je n'ai recherché des informations sur cette histoire qu'après avoir terminé la première version du manuscrit.

Colline. Par quel biais ? Les habitants ? Des ouvrages ?
F. G. Je crois me souvenir que c'est un article dans le journal local. L'histoire de Narcisse Pelletier est tès peu connue en France, sauf en Vendée. Par contre, elle est assez connue en Australie. Elle est considérée comme l'une des grandes histoires de destin maritime, comme les Révoltés du Bounty. Par contre, si l'on demande à des Australiens, un peu familier du monde maritine, ils citeront Narcisse Pelletier parmi les dix plus belles histoires des mers. Je m'aperçois qu'avec mon livre, je rend Narcisse Pelletier à son pays, et j'en suis bien content pour lui.

Prune. Avez-vous consulté les archives maritimes départementales pour savoir ce qui s'est vraiment passé à bord du Saint-Paul ?
F. G. Non, j'ai modifié les circonstances de l'abandon. Le véritable Saint-Paul avait fait naufrage. Les rescapés ont embarqué sur une chaloupe, passé plusieurs jours en mer, et comme Narcisse Pelletier avait été blessé dans un affrontement avec les indigènes d'une île de Micronésie, la chaloupe l'a délibérement abandonné en raison de ses blessures. Dans mon roman, Narcisse espère que le bateau va revenir, et cela change sa manière de réagir à l'abandon. Lui a de l'espoir, alors que le vrai Narcisse n'en a jamais eu.

Colline. Comment a-t-il été retrouvé et qui a décidé de le ramener en France ?
F. G. Il a été retrouvé par un bateau anglais qui s'appelle le John Bell. Les marins qui sont allés à terre se sont aperçus, comme dans le roman, qu'il y avait un blanc au milieu des sauvages. Ils l'ont capturé de force, et l'ont emmené d'abord à un petit poste militaire à l'extrême nord-est de l'Australie. Là, le vrai Narcisse a essayé de s'échapper. Il a été attrapé, emmené à Sydney, et confié au consul de France, qui a organisé son retour en France. Ils l'ont ramené parce que la présence d'un blanc dans une tribu sauvage était insupportable dans les représentations mentales du XIX siècle où régnait la certitude d'une hiérarchie des races.

Votre pseudo. Votre histoire est fantastique et mérite le détour, on remarque l'authenticité des faits relatés et nous plonge dans des abîmes enivrants.
Bernard. Bonjour, pas de questions mais des impressions. Une histoire étonnante, une très belle écriture, un attachement pour chacun des personnages. C'est selon moi le livre de ce début d'année. Un grand merci à François Garde pour ce grand moment de lecture.
F. G. Merci pour les compliments qui me font très plaisir. Je ne suis pas sûr que le fait que l'histoire soit vraie soit important. Je n'aurais jamais osé, sans doute, imaginer cette histoire, mais l'ayant connue, je me suis autorisé toutes les libertés de l'écrivain pour en faire ma création.

Colline. Existe-t-il des écrits sur sa réadaptation et sa «re-socialisation» au monde occidental ?
F. G. Hélas, Octave de Vallombreu – ce scientifique qui s'intéresse à Narcisse et réfléchit à son retour au monde civilisé – n'a jamais existé. Le vrai Narcisse n'a suscité aucun intérêt de cet ordre. Un érudit local lui a fait raconter son aventure, pour en tirer un petit livret qui a été vendu pour lui constituer un pécule. Le vrai Narcisse Pelletier a refusé la proposition d'un cirque qui voulait l'exhiber comme cela se faisait à l'époque. Les outils scientifiques qui auraient permis de comprendre en profondeur l'histoire de Narcisse n'ont été forgés qu'au début du XXe siècle, notamment, et ce n'est pas un hasard, dans le Pacifique, avec les grands noms de l'anthropologie.

Geneviève. Savez-vous s'il existe une réédition de «Chez les sauvages» de Narcisse Pelletier ?F. G. Je ne sais pas. Je n'ai pas souhaité la lire.

Colline. Mais on ne sait pas comment Narcisse Pelletier a fini sa vie ? C'est vraiment une histoire étonnante et je vais m'empresser d'aller acquérir votre ouvrage cet après-midi!
F. G. Le vrai Narcisse Pelletier, à son retour, on lui a trouvé par charité un emploi de gardien de phare, à Saint Nazaire. Il est mort à cinquante ans.

Hanna. Votre roman se situe au XIXe siècle. Pourquoi avez-vous choisi des tragédies de Racine parmi les lectures faites par Vallombrun à Amglo (Narcisse) ?
F. G. Parce que la langue de Racine est un modèle indépassable d'élégance et de classicisme. A choisir un livre, pour la sonorité du français, j'ai mis dans la bibliothèque du gouverneur ce qui me semblait un idéal de perfection de la langue française.

Bernard. Pendant la lecture du livre, je n'ai pu m'empêcher de penser à «l'Enfant sauvage» de François Truffaut, inspiré aussi d'une histoire vraie. C'est pour moi le choc des cultures; le moment ou l'on bascule d'un côté ou de l'autre : troublant non ?
F. G. Oui, à la différence radicale que l'Enfant sauvage a été, semble-t-il, élevé par des loups, et que Narcisse a été adopté par des êtres humains! L'Enfant sauvage de l'Aveyron est un cas unique, où aucune culture n'existait. Narcisse, lui, n'est pas confronté à l'absence de culture, mais a une culture qui lui est fondamentalement étrangère. D'autant plus que Narcisse a fait deux fois ce voyage, puisqu'il était de son temps et de son monde occidental. Il a fallu qu'il le désaprenne pour pouvoir survivre comme aborigène, et faire ensuite, dix-huit ans plus tard, le voyage du retour.

mercredi 16 décembre 2015

Belinda Bauer - Sous les bruyères - 2010

Livre lu à Sucre, Bolivie (mai 2014)

* L'histoire :
Steven n'a que douze ans et pourtant, il entretient une relation épistolaire avec un tueur en série... C'est le moyen qu'il a trouvé pour en finir avec cette histoire familiale qui lui empoisonne l'existence. Car Steven en a assez de creuser la lande à la recherche du corps de son oncle Billy, disparu à peu près au même âge que lui. Persuadé que sa mère et sa grand-mère ne parviendront jamais à faire leur deuil, il entre en contact avec Arnold Avery, incarcéré pour le meurtre de plusieurs enfants dans la région à la même période. Pour Steven, Billy est forcément tombé entre ses grilles. C'est bien pour cela qu'il lui écrit une lettre énigmatique destinée à piquer sa curiosité. Et le stratagème fonctionne ! Le détenu lui répond, et tous deux instaurent une correspondance codée, afin de tromper la vigilance des gardiens. Mais Steven n'imagine pas dans quel engrenage il a mis le doigt. Car Arnold Avery n'est pas seulement un meurtrier rusé et sans scrupules, il est aussi joueur et s'ennuie depuis beaucoup trop longtemps dans sa cellule...

* Mon avis :
Une idée de départ originale mais qui devient vite tirée par les cheveux et prévisible. Ce n'est clairement pas un bon thriller !

M. L. Stedman - Une vie entre deux océans - 2013

* Présentation de l'éditeur :
Libéré de l'horreur des tranchées où il a combattu, Tom Sherbourne, de retour en Australie, devient gardien de phare sur l'île de Janus, une île sur les Lights, sauvage et reculée. À l'abri du tumulte du monde, il coule des jours heureux avec sa femme Isabel ; un bonheur peu à peu contrarié par l'impossibilité d'avoir un enfant. Jusqu'à ce jour d'avril où un dinghy vient s'abîmer sur le rivage, abritant à son bord le cadavre d'un homme et un bébé sain et sauf. Isabel demande à Tom d'ignorer le règlement, de ne pas signaler «l'incident» et de garder avec eux l'enfant. Une décision aux conséquences dévastatrices... Un premier roman plébiscité dans le monde entier qui interroge les liens du coeur et du sang.

* Mon avis :
J'ai mis plusieurs mois avant de commencer ce livre que l'on m'a prêté. Le titre et la quatrième de couverture m'enchantaient peu et puis finalement je me suis lancée... et je n'ai pas regretté !
Il s'agit d'une très belle et triste histoire qui s'ancre dans l'époque de l'après-guerre. Les familles de ce petit bourg perdu de l'Ouest de l'Australie ont souffert du lointain conflit en Europe. Sur leur petit bout de terre, Tom et Isabel vivent seuls, en autarcie sur cette île dont ils gardent le phare. Une vie particulière, rythmée par les passages du bateau ravitailleurs, deux fois par an et par les trop rares visites sur le continent, tous les trois ans. L'isolement heureux devient tragique lorsqu'Isabel met au monde un troisième bébé mort né. Le désespoir fait désormais partie du quotidien du couple. Alors on ne peut que comprendre, sans excuser, leur geste fou : garder ce bébé amené par la mer. Ne pas le signaler. Cette histoire questionne sur le choix, le tiraillement, le sacrifice. Années après années, le doute et le regret s'installent dans l'esprit de Tom. La vie heureuse des premiers temps avec la petite va progressivement être ternie par le lourd poids du secret et du mensonge. L'amour et le pardon seront-ils plus forts que tout ? Je n'ai cessé de me le demander en tournant les pages de ce livre qui m'a bien plu et m'a même tiré quelques larmes ! Je conseille.