Classement par auteur

mercredi 27 janvier 2016

Alexis Lecaye - Les dames - 2002/2014

 Cette chronique regroupe les six romans de la série "Les dames" d'Alexis Lecaye.

* L'histoire :
Dame de cœur : 
Roselyne, trente-deux ans, est une victime-née. Battue par son mari, psychopathe en herbe, elle n’attend qu’une chose : qu’il la libère enfin d’une existence trop pesante. Commissaire à la brigade criminelle, Martin a perdu le feu sacré. Sa vie privée n’a jamais été aussi compliquée et son travail est devenu plus source d’angoisse que de satisfaction. Le meurtre d’une ravissante jeune femme, aussi violent que gratuit en apparence, réveille sa haine du crime et de l’injustice.
 
Dame de pique :
L’un après l’autre, les clients d’un détective privé sont torturés et éliminés. Très vite, le commissaire Martin et son adjointe Jeannette ont la conviction que le tueur qu’ils recherchent est une femme. A quelle logique obéit-elle ? D’où tire-t-elle sa puissance et son impunité ? Comment réussiront-ils à traquer et à mettre hors d’état de nuire une proie si redoutable ? 

Dame de carreau :
A Paris, une jeune femme est agressée dans la cour de son immeuble. Bâillonnée et jetée dans le coffre d'une voiture, elle se retrouve attachée sur un lit, nue, à la merci d'un cinglé cagoulé qui lui fait écouter du Mozart. Elle croit sa dernière heure arrivée et pourtant, au milieu de la nuit, elle est libérée, saine et sauve et n'a subit aucunes sévices. C'est avec une perplexité grandissante que le commissaire Martin écoute le récit de cette jeune femme, qui, bien que fragilisée nerveusement, n'a rien de l'affabulatrice type. Jeannette, l'adjointe du commissaire, part rapidement sur la piste de disparitions de jeunes femmes jamais élucidées. Les similitudes entre les différentes affaires sont minces mais Jeannette a prouvé souvent que son instinct la trahissait peu voire jamais. Martin et elle partent alors sur la trace d'un criminel récidiviste et s'il y a peu d'indices, ils ont néanmoins un avantage rare : un témoin de premier choix en la personne de la victime qu'ils espèrent bien être la dernière.
 
Dame de trèfle :
Une jeune femme inconnue est découverte dans le coma au bas d'un pont de Paris, baignant dans une mare de sang qui n'est pas le sien. Qui est la victime ? D'où vient ce tortionnaire au magnétisme irrésistible qui traque et élimine les témoins ? Que cherche-t-il ?
Alors que l'enquête démarre, la vie du commissaire Martin, nouveau père et plus que jamais amoureux, est toujours aussi compliquée... Martin et ses équipiers vont bientôt découvrir qu'ils sont engagés dans une course sans merci avec un manipulateur-assassin aussi terrifiant qu'insaisissable. L'enjeu : deux enfants, perdus dans la ville...

Dame d'atout :
Le commissaire Martin est appelé au milieu de la nuit : le corps d’une fillette vient d’être retrouvé sur le périphérique entre Paris et Pantin. Malgré ses années de service, Martin ne peut s’habituer aux meurtres d’enfants et c’est animé d’une rage folle qu’il se rend sur les lieux du crime. Très vite, l’enquête le conduit au domicile d’un certain Akim Fédiche. Mais l’homme, récemment sorti de prison, semble impossible à confondre et les recherches pour l’interroger restent vaines. Jusqu’à ce qu’on le retrouve pendu, en pleine forêt, à une centaine de kilomètres de Paris dans un simulacre de suicide…

Dame de feu :
Un tueur anonyme exécute huit personnes dans le bus 86, boulevard Henri-IV à Paris. Le commissaire Martin apprend le soir même que sa compagne Marion fait partie des victimes. Au fin fond de la région parisienne, dans la campagne du Vexin, un adolescent vit une folle passion avec la mère de son meilleur ami. Quel terrible secret lie cet amour éperdu au massacre ?

* Mon avis :
J'ai choisi de chroniquer ces six romans ensemble pour la simple et bonne raison que je les ai enchaînés comme l'on regarde à la suite les épisodes d'une série télévisée qui nous rend accro. Et pourtant, ils étaient mal partis ces romans dans ma bibliothèque !! Prêtés par ma mère il y a plus de trois ans, je n'y touchais que pour les dépoussiérer. Je n'étais absolument pas emballée par la couverture, les titres et la quatrième de couverture. Mais comme je n'aime pas rendre un livre que l'on m'a prêté sans au moins avoir essayé de le lire, je me suis enfin décidée à m'y mettre. Et là, ça a été la révélation. Le choc. J'ai tout de suite été emballée par le rythme des enquêtes et leur côté sordide. Toutes ont ce point commun de mettre en lumière l'atrocité de faits cachés parmi un quotidien aux apparences anodines. Le fait-divers des journaux dans toute sa splendeur mais avec un degré de complexité qui le transforme en base de bon polar. Y compris lorsque l'aspect "tueur en série" est présent, la crédibilité est au rendez-vous. Attention, on est loin, très loin des auteurs nordiques ! Il faut vraiment lire ces romans en ayant à l'esprit qu'il s'agit de polars "à la française", ancrés dans des représentations familières, tant dans les caractères et dans le quotidien des personnages que dans les lieux traversés par les enquêtes. Il se trouve que par le plus grand des hasards, le commissaire Martin est amené à aller dans des lieux que je connais très bien pour y avoir travaillé quotidiennement pendant quatre ans : Les Mureaux, Meulan, le Vexin. C'est très troublant de lire des descriptions de rues, de gares, de places que j'ai moi-même arpentées ! J'ai éprouvé beaucoup de sympathie pour Martin et pour Jeannette, qui sont des personnages aux traits de caractères bien travaillés. Surtout, les intrigues sont trépidantes et Lecaye maîtrise à merveille la fameuse technique du "page turner" qui vous pousse à enchaîner les chapitres pour connaître la suite de l'histoire !

dimanche 17 janvier 2016

Ken Follett - Le pays de la liberté - 1996

* L'histoire :
Depuis sa plus tendre enfance, Mack McAsh passe ses heures de veille au fond du puits de la mine de charbon des Jamisson, en Ecosse. Alors que le jeune homme brûle du désir de s'évader de cet enfer sur terre, il trouve un appui inespéré en la personne de Lizzie Hallim, une jeune aristocrate aussi belle qu'impulsive, qui ne sait comment échapper au poids des traditions et du mariage de convention auquel elle a dû consentir. Dans la société anglaise étriquée du XVIIe siècle, l'un et l'autre n'ont de choix qu'entre la soumission ou la révolte. Animé par une soif de justice inaltérable, Mack entre en conflit avec son propriétaire, puis avec le gouvernement britannique et se voit condamner à la déportation en Amérique. Le destin remet alors Mack et Lizzie l'un en face de l'autre, sur une terre de liberté à la mesure de leur passion.

* Mon avis :
D'emblée, le thème m'a captivée. Entre les mines de charbon d'Ecosse et les docks de Londres, les plantations d'Amérique à l'époque des Treize colonies et les Grandes Plaines. La lutte pour sortir de sa condition, s'élever socialement et faire triompher les libertés et l'amour sont des constantes dans les romans de Ken Follett qui sont ici bien adaptées à l'époque. Une fois de plus, les similitudes avec les autres sagas de l'auteur sont constantes, que ce soit dans la construction du roman ou dans les caractères des personnages. Ce n'est pas le meilleur de tous les romans écrits par l'auteur mais il se laisse apprécier par les fidèles du genre.

samedi 16 janvier 2016

Katherine Pancol - Muchachas - 2014

* L'histoire :
Les filles sont partout dans ce roman. Elles mènent la danse. De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami. Des filles qui inventent, s’enflamment, aiment. Des filles qui se battent pour la vie. Et les hommes ? Ils sont là aussi. Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent. Elles font voler les destins en éclats. Et ça n’en finit pas !

* Mon avis :
Bon, j'ai presque honte à l'idée de publier une chronique sur Pancol... Je ne lis pas toujours des chefs d’œuvres mais là, il faut dire que l'on touche le plus bas niveau des romans de gare au vu de la réputation de cet auteur. J'avais déjà mis du Marc Levy me direz-vous !
Mais alors, pourquoi ?!
Contrairement à Marc Levy, je n'ai pas lu Muchachas pour me faire ma propre idée de l'auteur, non. Je connaissais déjà. J'avais lu la trilogie des "Yeux jaunes des crocodiles" il y a quelques années et j'avais trouvé ces livres divertissants, sans pour autant laisser une empreinte indélébile dans ma mémoire. Quand on m'a prêté celui-ci, je me suis dit "allez, pourquoi pas... ça se lit vite". Et finalement, j'ai détesté. Tellement détesté que j'ai mis des semaines à le lire. C'est très mal écrit et l'histoire est sans intérêt. Les personnages qui rendaient les premiers tomes sympathiques à la manière d'un téléfilm de l'après-midi sont délaissés au profit de l'histoire d'une inconnue, une femme battue par son mari dont l'on suit le calvaire. Mouais. C'est tellement mal écrit que cela en devient insipide.
Passez votre chemin !

Arnaldur Indridason - La cité des jarres - 2005

* L'histoire :
Un nouveau cadavre est retrouvé à Reykjavik. L'inspecteur Erlendur est de mauvaise humeur : encore un de ces meurtres typiquement islandais, un "truc bête et méchant" qui fait perdre son temps à la police... Des photos pornographiques retrouvées chez la victime révèlent une affaire vieille de quarante ans...

* Mon avis :
Comme j'ai découvert Indridason un peu par hasard il y a de cela environ trois ans, je n'ai pas lu ses romans dans l'ordre. De fait, je découvre l'histoire personnelle d'Erlendur et de ses collègues de façon décousue et il me faut remettre les pièces du puzzle dans l'ordre lorsque j'avance dans ma lecture ! Néanmoins, je m'y retrouve sans trop de difficulté. En effet, à la différence des romans de Camillä Lackberg, la vie des héros est peu détaillée, bien qu'elle reste l'un des aspects intéressant des livres d'Indridason que j'apprécie tant (vous devez commencer à le savoir). 
Ici, il s'agit de la toute première enquête d'Erlendur publiée en France. Ce livre pose donc les bases du style d'Indridason : l'Islande, sa société, et ces morts peu communes qui trouvent leur origine dans un passé plus ou moins lointain. Ce n'est pas mon roman préféré de tous mais je l'ai trouvé de belle qualité ! La mystérieuse "cité des Jarres" révèle des secrets abominables...

dimanche 3 janvier 2016

Blandine Le Callet - Une pièce montée - 2006

Relecture

* L'histoire :
La pièce montée arrive, sur un plateau immense porté par deux serveurs. Vincent voit osciller au rythme de leur marche cette tour de Babel en choux à la crème, surmontée du traditionnel couple de mariés. Il se dit: C'est moi, ce petit bonhomme, tout en haut. C'est moi. Il se demande qui a pu inventer un gâteau aussi ridicule. Cette pyramide grotesque ponctuée de petits grains de sucre argentés, de feuilles de pain azyme vert pistache et de roses en pâte d'amandes, cette monstruosité pâtissière sur son socle de nougatine. Et ce couple de mariés perché au sommet, qu'est-ce qu'il symbolise, au juste ? 

* Mon avis :
J'ai eu envie de relire ce court roman alors que je préparais mon mariage ! J'ai adoré ce récit d'un mariage bourgeois parfait vu de l'extérieur mais où en réalité beaucoup d'invités ne font que bonne figure, pris dans leurs tracas personnels. C'est la vraie vie en somme, racontée avec humour et talent par l'auteur qui a fait le choix d'un récit chorale, c'est-à-dire que le mariage est raconté par plusieurs personnages : le prêtre, la petite fille d'honneur, la sœur de la mariée... etc Cela nous donne une vision d'ensemble de l'événement et nous montre finalement qu'il n'y a pas de famille parfaite. Beaucoup d'originalité et un ton acerbe vivifiant.

Timur Vermes - Il est de retour - 2014

Livre abandonné

* L'histoire :
A Berlin, en 2011. Soixante-six ans après sa disparition, Hitler se réveille dans un terrain vague de Berlin. Et il n'est pas content : quoi, plus personne ne fait le salut nazi ? L'Allemagne ne rayonne plus sur l'Europe ? Tous ces Turcs qui ont pignon sur rue sont venus de leur plein gré ? Et, surtout, c'est une FEMME qui dirige le pays ? Il est temps d'agir. Le Führer est de retour et va remettre le pays dans le droit chemin. Et pour ça, il lui faut une tribune. Ça tombe bien, une équipe de télé, par l'odeur du bon filon alléchée, est toute prête à la lui fournir. La machine médiatique s'emballe et bientôt, le pays ne parle plus que de ça. Pensez-vous, cet homme ne dit pas que des âneries ! En voilà un au moins qui ne mâche pas ses mots. Et ça fait du bien, en ces temps de crise... Hitler est ravi qui n'en demandait pas tant. Il le sent, le pays est prêt. Reste pour lui à porter l'estocade qui lui permettra d'accomplir enfin ce qu'il n'avait pu achever...

* Mon avis :
Ce livre m'a été prêté par ma sœur, qui l'avait trouvé drôle et original. Comme beaucoup de gens d'ailleurs car ce livre a fait le buzz à sa sortie. Pour ma part, je n'ai pas accroché du tout. J'ai lu un tiers du livre et le côté décalé l'était trop pour moi. Ce n'est pas du second degré, c'est du millième degré ! Il est vrai que dès le départ j'étais sceptique donc j'ai tourné les pages avec beaucoup d'a priori... Je ne demandais pourtant qu'être agréablement surprise, mais (j'insiste !), ça n'a pas été le cas. 
Si une âme généreuse veut bien me dire comment il se termine, je suis preneuse !

samedi 2 janvier 2016

Retour sur un an de lecture en voyage

J'ai mis plus d'un an et demi à chroniquer les 46 livres lus pendant mon tour du monde d'août 2014 à août 2015 ! Chroniques parfois forcées, parfois succinctes, parfois plus éloquentes... Mais qui ont toutes ce point commun de m'avoir fait replonger avec délice et nostalgie dans ce voyage qui a bouleversé ma vie.

Je ne pensais pas lire tant pendant cette année. J'avais emmené quelques classiques sur ma liseuse numérique, au cas où je m'ennuierai dans les transports... Et j'ai découvert par hasard le monde merveilleux des livres voyageurs dans les bibliothèques d'auberges de jeunesse. C'était en Chine, à Guilin. Il y avait là une pièce tapissée de livres dans toutes les langues et des canapés confortables. J'ai pris Le rire du cyclope de Bernard Werber et comme je ne l'avais pas terminé à notre départ, je l'ai emmené avec moi. Quelques jours plus tard, je le déposais à Hanoï, au Vietnam, dans une autre auberge. C'était le début d'une longue chaîne d'échanges.

Le livre voyageur... On le lit sur place, on l'emmène avec soi, il traverse des frontières, se tasse dans un sac à dos qu'il alourdit. Parfois le livre voyageur est prêté par un autre baroudeur, avec qui on échange alors avec passion sur ces lectures de voyage qui ont une saveur toute particulière.

Le choix est souvent très restreint sur ces étagères et on est souvent forcé de lire un roman qu'on n'aurait jamais ouvert. Il n'y a jamais de grande déception, mais souvent de très très belles surprises et des émotions au rendez-vous.

Quand je lis un titre de livre lu en voyage, je me revois instantanément à l'endroit où je l'ai lu. Je retrouve les détails du quotidien : nourriture, langue, activités, chambre... et tout plein de sensations qui se sont imprégnées en moi et dont il est difficile de se souvenir de prime abord. Les livres ont figé dans mon inconscient mon parcours aux quatre coins du monde. C'est l'un des nombreux pouvoirs de la lecture !

Eric Marchal - Le soleil sous la soie - 2011

Et voici (enfin !) le dernier livre que j'ai lu pendant mon tour du monde... à Quito, à Lima, dans l'avion... et un peu en Bretagne ! 
juillet-août 2014

* L'histoire :
A l'aube du XVIIIe siècle, un des plus petits Etats d'Europe, le duché de Lorraine, se relève de l'occupation française, dans l'espoir de connaître une génération de paix.
Nicolas Déruet est chirurgien ambulant. Emprisonné à la suite d'une opération durant laquelle le patient est décédé, il est obligé de s'exiler dans les armées de la coalition en guerre contre les Turcs. De retour à Nancy, il développera son art à l'hôpital Saint-Charles et n'aura de cesse de laver son honneur. Des campagnes lorraines aux steppes hongroises, des hôpitaux militaires aux ors des palais royaux, il connaîtra le destin hors norme d'un homme guidé par la passion de la chirurgie et déchiré par le choix impossible entre deux femmes que tout oppose : l'accoucheuse Marianne Pajot et Rosa, marquise de Cornelli.

* Mon avis :
Très très belle découverte avec ce roman historique qui mêle amour, histoire militaire et histoire de la médecine, le tout avec un phrasé romanesque entraînant. J'ai adoré découvrir la vie de ces personnages et leur parcours au sein du duché de Lorraine indépendant puis rattaché à la France, à l'époque de Louis XIV et de Louis XV. J'ai depuis très envie de découvrir cette région !

Bernard Werber - Les fourmis - 1991

Livre lu à Quito (Equateur) - juillet 2014 

 * L'histoire :
Pendant les quelques secondes nécessaires pour lire cette seule phrase vont naître sur terre quarante humains mais surtout sept cents millions de fourmis. Depuis plus de cent millions d'années avant nous, elles sont là, réparties en légions, en cités, en empires sur toute la surface du globe. Iles ont créé une civilisation parallèle, bâti de véritables royaumes, inventé les armes les plus sophistiquées, conçu tout un art de la guerre et de la cité que nous sommes loin d'égaler, maîtrisé une technologie stupéfiante. Elles ont leur propre Attila, Christophe Colomb, Jules César, Machiavel ou Léonard de Vinci. Le jour des fourmis approche. Le roman pas comme les autres nous dit pourquoi et nous plonge de manière saisissante dans un univers de crimes, de monstruosités, de guerres tel que nous n'en avons jamais connu. Au-delà de toute imagination. Il nous fait entrer dans le monde des infra¬terrestres. Attention où vous mettrez les pieds. Après avoir lu ce roman fascinant, vous risquez de ne plus regarder la réalité de la même manière.

* Mon avis :
Attention, coup de cœur ! 
Ce livre fait déjà partie des livres cultes et ce succès est amplement mérité.
Un thème d'une originalité extraordinaire, une écriture fluide, l'envie de tourner les pages sans cesse, une réflexion sur notre monde... Bernard Werber nous offre tout cela et bien plus encore. A lire absolument si ce n'est déjà fait !! Par contre, je n'ose pas lire la suite, de peur d'être déçue.

Agota Kristof - Le grand cahier - 1986

Livre lu à Quito (Équateur) - juillet 2014

* L'histoire :
Arrivés de la Grande Ville avec leur mère, Claus et Lucas ne vont rester que tous les deux chez leur grand-mère pendant la guerre. Cette dernière est une femme sale, méchante, radine, analphabète et meurtrière; les jumeaux vont alors entreprendre seuls une étrange éducation. D'un côté ils s'entraînent à s'endurcir, à ne pas s'apitoyer sur la douleur d'autrui et à tuer, et de l'autre, ils écrivent la liste des tâches effectuées dans un grand cahier.

* Mon avis :
Une histoire courte, qui se lit très vite, mais qui dérange et interpelle. J'ai été choquée par la cruauté de ces deux enfants qui sont dénués d'empathie et de sentiments. L'horreur de la guerre et leur quotidien avec cette grand-mère horrible permet certes d'éclairer ce vécu mais cela ne permet pas pour autant de l'excuser. J'ai d'autant plus été troublée par ce livre lorsque j'ai appris que certains enseignants le faisaient lire en classe. Certains passages décrivent des relations sexuelles glauques qui ne doivent pas être lues par des enfants ! Pour certains ce livre est à lire absolument mais personnellement, je m'en serai bien passé !

Umberto Eco - L'île du jour d'avant - 1996

Livre lu aux îles Galapagos (Équateur) - juillet 2014

* L'histoire :
À travers l'odyssée de Roberto de la Grive, tour à tour guerrier, savant et agent secret, puis naufragé non loin du mythique 180e méridien - celui qui sépare aujourd'hui d'hier -, c'est à un carrousel ininterrompu de personnages, d'événements et d'idées que nous sommes conviés. Campagnes de la guerre de Trente Ans, salons parisiens, intrigues diplomatiques, jeux de l'amour, de l'art, de la pensée : rien n'échappe au tourbillon d'une époque où les découvertes de la géographie et de l'astronomie bouleversent les consciences.

* Mon avis :
J'avais eu du mal à lire Le nom de la rose quelques mois auparavant mais j'avais envie de retenter l'expérience Eco avec ce roman au titre poétique. Il me semblait intéressant et novateur. C'est certes le cas mais qu'il est difficile à lire ! Trop érudit, trop complexe, trop lent. J'ai été déçue et frustrée. Je me suis même sentie un poil idiote à ne pas accrocher avec le style de l'auteur. J'ai eu le sentiment de lire un roman élitiste, c'est pour dire... Il me fallait du courage pour l'ouvrir et je décrochais vite. J'ai eu beaucoup de mal à le finir et je reconnais avoir sauté quelques pages.

Patricia Cornwell - Vent de glace - 2012

Livre lu à Huaraz (Pérou) - juin 2014

* L'histoire :
Une éminente paléontologue disparaît d’un site de fouilles renfermant des ossements de dinosaures au fin fond du Canada. Un message macabre parvient à Kay Scarpetta, lui laissant la détestable impression qu’il pourrait correspondre à cette disparition. Quand elle est appelée peu après à repêcher dans le port de Boston un cadavre de femme, les événements s’enchaînent. Kay Scarpetta se retrouve face à un tueur en série fort intelligent et n’ayant aucune crainte d’être arrêté. Comme les indices semblent établir un lien avec d’autres affaires non résolues, les sciences médico-légales les plus pointues sont sollicitées. La chasse du coupable commence dans la ville de Boston prise sous un vent de glace.

* Mon avis :
Voila un thriller qui me réconcilie un peu avec les auteurs américains du genre. L'intrigue est bien ficelée et l'aspect "Les Experts" de l'enquête a un certain un attrait.