Lu en version numérique en Malaisie.
* Présentation de l'éditeur :
Thérèse Raquin est la fille d'une Algérienne et d'un capitaine français,
Degans, posté en Algérie. Lorsque Thérèse a deux ans, son père la confie à sa
soeur, Madame Raquin, qui habite en métropole. Elle a un fils, Camille,
de santé fragile. Thérèse partage l'enfance et l'adolescence de Camille.
Lorsque Thérèse a 21 ans, Madame Raquin marie les deux cousins. Camille
souhaite aller vivre à Paris et travailler dans une grande
administration. Madame Raquin trouve une boutique et un appartement au
passage du Pont Neuf. Les femmes y ouvrent une mercerie tandis que
Camille trouve un emploi dans l'administration du chemin de fer
d'Orléans. Pour Thérèse commencent trois années de vie monotone,
ponctuées tous les jeudis soir par la visite des mêmes invités : le
vieux Michaud, commissaire de police retraité et ami de Madame Raquin,
son fils Olivier, également dans la police, sa femme Suzanne et Grivet,
collègue de Camille. Ils prennent le thé en jouant aux dominos. Thérèse
déteste ces soirées.
* Mon avis :
J'en ai déjà parlé, je profite de mon voyage pour lire des classiques du XIXe. J'ai une préférence pour Zola car il traite du Second Empire et développe des thèmes sociaux et psychologiques. Le côté saga me plaît beaucoup également. Thérèse Raquin précède la série des Rougon-Macquart. C'est le premier roman à succès d'un Emile Zola alors jeune journaliste âgé de 27 ans. Dès le début, le ton est posé. Le romancier a à coeur d'étudier les tares et excès de la nature humaine. Thérèse Raquin choque et dérange. Ce qui est terrible, c'est que les premières pages nous laissent clairement deviner un destin terrible et au final, la vie de Thérèse est pire que tout ce qu'on peut imaginer. Le talent de Zola est déjà là !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire